Revue de presse

 

Au menu de cette revue de presse, les réactions des Bleus et des politiques après leur défaite en finale de l’Euro-2016, au Stade de France. Le dimanche, la France a été battue par le Portugal en prolongation (1-0). Par conséquent, le Portugal a brisé le rêve des Bleus et est devenu champion d’Europe pour la première fois.

Premièrement, “Le Figaro” présente une courte entrevue avec Antoine Griezmann, « le meilleur buteur de la compétition ». Le journaliste, Baptiste Desprez, a posé à Griezmann huit questions, sur ses réactions à leur échec, l’avenir de l’équipe français, et s’il pense qu’il va gagner le Ballon d’Or. Puisque Griezmann explique que « ce sont les Portugais qui sont champions d’Europe, et il faut le respecter », il semble qu’il a encaissé leur défaite. De plus, étant donné que “Le Figaro” a interviewé seulement un joueur, la voix de Griezmann agit comme la voix pour toute l’équipe. En revanche, un article de “L’Équipe” inclut les réactions de plusieurs joueurs de l’équipe de France après le match. Ces joueurs expriment plus d’émotions que Griezmann. Le capitaine, Hugo Lloris, par exemple, a avoué qu’« on est tous déçus et déchirés » et « le sentiment est chargé de beaucoup de tristesse ». André-Pierre Gignac a confirmé cette déclaration, ajoutant que «c’est un cauchemar» et qu’il passera « des vacances de merde » à cause de ce résultat. Ainsi, “L’Equipe” révèle plus de preuves au sujet de la tristesse des françaises.

On quitte les réactions des tricolores pour les pensées des politiciens. Dans “Le Parisien,” le journaliste a compilé des commentaires de cinq politiciens pour expliquer leur fierté en France. Malgré la défaite, le secrétaire d’État aux Sports, Thierry Braillard, croit que « dans sa globalité, l’Euro est un magnifique succès ». Le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone salue le pays pour « donner un spectacle fantastique ». Comme Griezmann, Braillard a les yeux désormais tournés vers la Coupe du monde 2018; les deux sont confiants dans les capacités de l’équipe de France. Pour Braillard, « le livre n’est pas terminé ». Cela montre sa conviction  que les Bleus vont revenir plus fort, une mentalité similaire à Griezmann. Moins positif, un article de le “RTL” met en garde contre la bonne gestion de l’Euro. De son côté, l’auteur développe une histoire, où il met en évidence des statistiques pour décrire qu’en décembre dernier, « les Français ne croyaient pas du tout en la victoire des Bleus », et dénonce la violence des grèves, des casseurs, et de la haine anti-flic, qui ont affecté la France. Cependant, il explique que « les grèves n’ont pas empêché l’accès aux stades », mais, il conteste le brièveté du «feel good factor». En effet, l’auteur exprime son doute sur l’Euro et utilise un ton sceptique dans son article. Contrairement aux autres articles, il donne l’exemple de John Major de recommander que les Français ne deviennent pas arrogants.

“France Inter” souligne l’importance de l’Euro sur l’économie française à travers un podcast avec Patrick Kanner, le ministre de la Ville de la Jeunesse et des Sports. Dans l’entrevue, qui a duré sept minutes, Kanner a confirmé que l’Euro était «bon pour tous les niveaux, comme l’économie, etc». En raison de la force que la France a montré dans l’organisation de l’Euro, il insiste que «la France est capable» d’organiser les Jeux Olympiques de 2024. “Le Parisien” suggère la même idée que “France Inter”: la compétition a commencé avec les inondations, les pénuries d’essence, et puis l’assassinat de ce couple de policiers à Magnanville, néanmoins les fanzones « ont été formidables pour l’image de la France pour de futures grandes compétitions ».

En somme, alors que les tricolores n’ont pas gagné l’Euro, il y a beaucoup d’aspects positifs pour la France, et comme Bartholone l’a déclaré : « Français, soyez fiers de votre  équipe».

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