En réfléchissant à mon séjour

Tout d’abord, avant d’arriver, j’étais mal à l’aise d’être dans un pays étranger. Comment communiquerais-je avec les Parisiens ? Est-ce qu’ils m’aimeraient ? Est-ce que ma famille me manquerait ? Ces questions et d’autres me tournaient en tête pendant que j’étais dans l’avion. Cependant, quand je suis arrivé, je me suis retrouvé parfaitement à l’aise. Je me suis rendu compte que j’avais la capacité de parler avec les Parisiens, car j’avais bien pratiqué à l’université.

 

Certes, il y a eu des cas où je n’ai pas compris un mot ou une phrase, voire où les Français pensaient que mon accent était affreux. Toutefois, je me disais que chaque moment, même ceux où je ne réussissais pas, serait important pour améliorer mon français, donc tout allait bien. En fait, j’ai découvert que les jeunes Français que j’ai rencontrés voulaient parler avec moi pour m’aider à apprendre du vocabulaire. Ce qui m’a étonné, c’était ma mère d’accueil, car elle m’a corrigé chaque erreur que j’ai faite. Pas d’une manière impolie ou froide, mais elle a essayé, comme une prof, de me faire parler sans erreur pour que je puisse mieux parler la langue.

 

De plus, la culture française me manquera dans quelques semaines. J’adore manger du pain chaque jour, et aux Etats-Unis, je n’ai pas l’occasion d’en manger autant qu’en France. Plus que la cuisine uniquement, ma vie sera complètement différente quand je rentrerai chez moi. Maintenant, j’ai l’habitude de prendre le métro partout, mais aux Etats-Unis, j’aurai besoin de conduire ce qui demande beaucoup plus d’effort. En outre, je n’apprendrai plus de nouveaux mots ou d’idées avec toutes mes interactions chez moi. Ma vie ne sera pas aussi passionnante qu’elle l’était ici. Somme toute, je suis bien heureux parce que Paris est devenu familier pour moi. Cela veut dire que Paris n’est plus un lieu qui m’est étranger, parce que je me sens ici chez moi. Bien sûr, je n’ai pas vu toute la ville, mais je pourrais dire la même chose à propos du New Jersey. Pour toutes ces raisons, je sens que je fais partie de la culture française, et malgré la tristesse du départ, je suis fier d’avoir vécu ici pendant un mois.

 

 

Laisser un commentaire